• Quand on lui demande comment il est devenu conteur, Albert convoque ses souvenirs.

    Il se souvient des grands et gros livres de contes merveilleux de tous les pays que sa mère lui lisait au moment où la lune et les étoiles apparaissaient dans le ciel.

    Il se souvient de la lumière vacillante des bougies et du pétillement dans le regard de ses amis quand il animait des parties de jeu de rôle. L'ambiance et le décor s'installaient, les intrigues s'entremêlaient et les personnages prenaient vie par la seule force de la parole.

    Il se souvient des premiers virelangues et des échanges de répliques théâtrales dans les couloirs du lycée avec ses camarades comédiens amateurs.

    Il se souvient des campements médiévaux multicolores, de l'odeur de la paille, du bruit des combats mis en scène, des balles de jonglerie qui virevoltent entre ses mains au son du rebec, du tambour et de la chalimie - expériences vécues avec l'association de reconstitution médiévale « la Mesniee de Montinius ».

    Il se souvient de cette rencontre extraordinaire avec celle dont le regard traverse les gens et la parole projette des images, Nicole Chiapello, conteuse qui a initié Albert à l'art de raconter sur le parvis de l'église, au festival médiéval de Souvigny.   

    Il se souvient des enfants et des adolescents qui écoutaient les yeux grands ouverts, assis auprès d’un feu de joie ou affalés sur des tapis dans le coin d’un centre de loisirs. Certains l’appelaient “le magicien des histoires”...

    Il se souvient de ses premiers stages de conte. Parmi tant d'autres, l'atelier animé par Julien Tauber et Olivier Lettelier à la Maison du conte de Chevilly-la-Rue, va être essentiel dans la construction de son identité.

    Il se souvient de son voyage dans les montagnes embrumées du Chiapas au Mexique, de sa découverte des contes du Vieil Antonio et de l'univers poétique et rebelle des indiens zapatistes.

    Il se souvient de son plaisir de se confronter à l'exigence et au dynamisme de la pédagogie de Gilles Bizouerne, lors de la formation conte qu'il fera avec lui au conservatoire du 12ème arrondissement de Paris. Après une première formation, Gilles lui en proposera trois autres (perfectionnement et accompagnement à la création) qui donneront de très bonnes assises à Albert pour se lancer dans le métier.

     


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  • Les paroles se déplient entre les doigts du conteur. Ses balles pourraient vous faire entrevoir un autrement, un ailleurs, un possible, un meilleur.
    Albert se définit comme un rêveur engagé dans la réalité. Mêler les contes aux objets, tout particulièrement quand ils sont jonglés ou pliés. Accompagner le geste à la musicalité du verbe. Frotter les mots au réel ; se jouer de lui et de ses rythmes pour enfin, peut être, le transformer. Albert se plait à faire toutes ces choses en cultivant une présence attentive à celles et ceux qui l'écoutent, des tous petits enfants aux plus âgées d'entre nous. Une spontanéité qu'il amène sur scène, au musée de la musique ou dans les recoins des bibliothèques.  Ainsi les histoires prennent vie, qu'elles soient sources d'évasion, burlesques, pédagogiques, subversives, ludiques, ou même écologiques.


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  • Le vendredi 17 à 20h : Albert raconte avec le collectif des "Bouches à Oreilles" au centre d'animation Place des Fêtes (2 rue des Lilas, Paris 19ème, métro place des fêtes).

    Le dimanche 12 à partir de 15 h : Le Juke Box à contes participe à une fête de quartier à Valentigny (25).

    Le samedi 4 entre 10h et 17h : Albert participe à l'UCTT (Unité de Contes Tout Terrain) à l'Eco Festival de Beauvais (60).


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    Le dimanche 29 à 15h : Albert raconte accompagné d'un musicien au musée de la Cité de la Musique  (221 av. Jean Jaurès, Paris 19).

    Le vendredi 20 à 20h : Albert raconte avec le collectif des "Bouches à Oreilles" au centre d'animation Place des Fêtes (2 rue des Lilas, Paris 19 ème, métro place des fêtes).


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  • Le vendredi 29 à 20h : Albert raconte avec le collectif des "Bouches à Oreilles" au centre d'animation Place des Fêtes (2 rue des Lilas, Paris 19 ème, métro place des fêtes)   

    Le mardi 19 à 20h30 : Albert participe avec d'autres artistes (conteurs, jongleurs, mime, musiciens,...) à une soirée de soutien en faveur du Japon, à la péniche Anako (face au 61, quai de Seine, Paris 19). Photo-reportage de l'événement par Fanfan sur son blog ici même.

    Le mardi 5 à 16h30 : Albert et Cécile présentent "Possible-Impossible", un extrait du spectacle "Au Creux d'un Arbre" à la plate-forme du conte en Picardie (Salle du Grand Air, Breuil le Vert, Oise).

     

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